Le Petit Sainfoniard

Il n’y a pas qu’à Saint-Fons que ceux qui font profession de tirer les ficelles ne supportent pas les humoristes.

A France Inter aussi !

Exit Didier Porte et Stéphane Guillon. Virés de la radio de service public !

Ça leur apprendra à ironiser sur Sarkozy et Philippe Val.

(cliquer sur le lien)

Comme aurait, jadis, titré Charlie Hebdo (dont le sinistre Philippe Val assura ensuite la direction) : "Val tragique à France Inter : deux morts ! "

Mais, quoi qu’ils fassent, les sinistres sont condamnés.

Ils finiront dans les poubelles de l’histoire (drôle).

En attendant, nous vous donnons rendez-vous sur France Culture… ou Radio Canut.

Et "Mort aux cons, sacrés vains dieux !"

La Rédaction

Décidément, les politiques n'ont définitivement pas le sens de l'humour...
Du moins lorsqu'ils en sont l'objet.
A part ça, ils semblent majoritairement capables de faire des blagues sur l'équipe de France de football.

Bon, on va donc essayer de les oublier.
Au moins jusqu'à la Rentrée...

Et, pour les oublier, nous avons un truc magique.
C'est tout simple, on clique sur la photo ci-dessous...

...on gagne trois minutes de grâce...

et on oublie (définitivement ?) la politique.

"Ara qui rit vaut mieux que rat qui râle..."

(Proverbe grolandais)

Les élus sainfoniards n’ont manifestement pas le sens de l’humour.

Du moins certains d’entre eux. Et particulièrement un certain qui, ne supportant pas la mise en boîte, exige que Le Petit Sainfoniard se saborde (ou se censure, ce qui revient au même). Ce certain là mériterait sans doute qu’on lui consacre un numéro spécial…

On va y réfléchir.

En attendant, ce qui nous épate, c’est cette intolérance à l’humour.

L’ancien maire de Saint-Fons, l’amer Denis, peut vociférer et manier l’insulte la plus grossière dans sa feuille de propagande mensuelle ; nul ne semble s'en offusquer… Mais qu’on se mêle de manier l’humour ; et voilà que l’on pousse des cris d’orfraie…

Certains (et l’un d’entre eux plus particulièrement) semblent se prendre tellement au sérieux qu’ils préfèrent être insultés que moqués.

Ils aiment mieux être l’objet de la calomnie plutôt que de la farce.

A vrai dire, cela n’est pas vraiment nouveau, mais l’on espérait que, depuis les farces de Jean-Baptiste Poquelin, les Tartuffe(s) avaient pris un peu d’esprit… Manifestement, il n’en est rien.

La Rédaction

Lancée par le député de notre circonscription (le camarade André Gérin) la polémique sur le port de la burqa continue d’agiter le petit monde médiaticopolitique. Alors que chaque camp fourbit ses armes, dans l’attente du débat parlementaire, Le Petit Sainfoniard révèle, en exclusivité mondiale, un aspect jusqu’alors tenu secret.

Le projet de loi visant à interdire le port de la burqa sera complété par un décret qui définira les différents modèles de burqa afin de faciliter la mise en œuvre de l’interdiction par les services de police. Ainsi, certains modèles seront autorisés, ou tolérés, d’autres seront interdits en toutes circonstances. Il y aura même des modèles autorisés en fonction de la météo ou de la saison et des modèles réservés à la plage.

Le Petit Sainfoniard a pu se procurer, en avant-première, les photographies de différents modèles qui seront annexées au projet de décret.

Burqa interdite en toutes circonstances

Burqa autorisée en toutes circonstances

Burqa autorisée les jours de fortes pluies

Burqa autorisée sur la plage

N.D.L.R.
L'intervention approximative de Mme Frier, lors du Conseil municipal du 18 mars dernier, à propos des prescriptions alimentaires et des menus de la restauration scolaire, a suscité des réactions diverses (voir plus bas le texte "Dénonciations à géométrie variable"). Nous avons ainsi reçu la contribution d’un dénommé Guignol que nous publions ci-dessous.
LA REDACTION

Post-Scriptum : nous prions nos commentateurs de bien vouloir veiller à leur orthographe et à se souvenir que Le Petit Sainfoniard est une revue humoristique. D’avance, merci... et Joyeuses Pâques!

A bas les hypocrites !

Dieu m’en est témoin, je ne peux pas piffrer les religieux !

J’aimerais encore mieux monter une empeinte par un escayer à noyau, ou ingurgiter, cul sec, deux pots de vin de Brindas, ou encore avaler un flacon entier d’huile d’Henri V, plutôt que de pactiser acque ces exploiteurs du genre humain. D’ailleurs tous les chenus du comptoir du père Coquard vous le diront, je n’entame jamais mon deuxième pot de Côtes sans lever mon verre au cri de "A bas la calotte ! "

Je crois qu’on peut pas se tromper sur mon compte, rapport à mon aversion viscérale pour l’opium du peuple. Mais si je déteste les religieux de tous poils, j’exècre encore plus ceusses qui se délectent avec ostentation d’une haine spécifique pour une religion particulière.

Dans les années 1930 et suivantes, ceux-là vomissaient sur les juifs. On sait ce qu’il advint de cette haine sélective. Au jour d’aujourd’hui, les mêmes, ou leurs héritiers, éructent contre les musulmans. Y a pas besoin d’être allé longtemps à la communale pour savoir ce que signifie cette haine disjonctive et l’effet qu’elle peut produire sur la marche de la République.

Pour tout bon républicain qui se respecte, qu’y soye de Saint-Fons ou d’ailleurs, y a pas à barguigner : y faut rejeter également toutes les religions, sans distinction ni préférence, ou bien les accepter toutes, sans distinction ni préférence.

A bas la haine sélective, sacrés vains dieux !

Guignol

M. Michel DENIS, qui fut maire de Saint-Fons, ne se console pas de ne plus l'être.
Voilà deux ans qu'il ne décolère pas, refusant d'admettre le désaveu que lui ont infligé les électeurs sainfoniards.
La colère étant mauvaise conseillère, M. Denis trépîgne, piaffe, éructe, vocifère, invective, accuse à tout vent, conteste tout ce qui le contrarie et ressasse bruyamment son amertume...
Il faut dire que M. Denis a une haute opinion de sa personne et qu'il ne souffre pas d'être contredit.
Ainsi voit-il des complots et des conjurations dans tout ce qui ne va pas dans son sens.

Lorsque le Conseil d'Etat le désavoue et confirme l'élection de son adversaire, l'amer Denis crie au complot et conteste le bien fondé de la décision de la juridiction administrative.

Lorsque la Chambre Régionale des Comptes l'interroge sur sa gestion financière de la commune de Saint-Fons, l'amer Denis crie à la machination et accuse ses prédécesseurs, alors même que le contrôle de la juridiction financière porte sur la période durant laquelle il était maire.

Et quand l'amer Denis cesse de réécrire l'histoire à sa façon, c'est pour se lancer dans des prévisions hasardeuses et se faire astrologue... Ainsi convoque-t-il la presse pour annoncer qu'il va reprendre la mairie dans quatre ans... Ce qui est à peu près aussi vraisemblable que les exploits de Tartarin de Tarascon !

L'amer Denis ayant choisi de tenir le rôle de l'illusionniste affabulateur, Le Petit Sainfoniard, fera son possible pour lui emboîter le pas... et informer ses lecteurs des dernières facéties du sus nommé.

Comme dit un proverbe lyonnais : "si tu crains la feuille, ne va pas au bois !"

Manifestement, M. Denis est très préoccupé par le contrôle que la Chambre Régionale des Comptes effectue actuellement sur la gestion financière de la commune de Saint-Fons pendant la période 2002/2008. C'est à dire la période durant laquelle M. Denis était maire de cette ville.
On comprend son inquiétude...
Mais au lieu de justifier sa gestion, M. Denis tente de fuire ses responsabilités en renvoyant sur ses prédécesseurs. C'est ainsi que, dans son bulletin de propagande du mois de mars, il évoque un précédent rapport de 2001 qui aurait épinglé ses prédécesseurs....
C'est pas moi, c'est les autres... Et pis c'est eux qu'ont commencé...
Evoquer un rapport de 2001 pour occulter sa propre responsabilité dans la gestion 2002/2008, voilà qui ne manque pas de sel !
Venant de la part de quelqu'un qui passe son temps à donner des leçons aux autres, c'est encore plus drôle.

Dans sa rage de calomnier, l'amer DENIS ne manque pas d'imagination.
Dans la dernière livraison de son bulletin de propagande, il reproche aux élus de la majorité municipale de Saint-Fons "de critiquer les entreprises qui leur versent la Taxe Professionnelle". Et il ajoute, sûr de lui, "on peut, là encore, se tordre de rire".

Certes, M. Denis, on peut, là encore, se tordre de rire... Mais à vos dépens ! Figurez-vous que les entreprises ne versent plus la Taxe Professionnelle aux communes depuis que cette taxe a été remplacée par la Taxe¨Professionnelle Unique. C'était en 2003. Et il paraît que vous étiez maire à cette époque ! Voilà sept ans que Saint-Fons, comme toutes les autres communes de la Communauté Urbaine, ne perçoit plus la Taxe Professionnelle. Il serait temps que vous vous en aperceviez !

Et dire que ce triste donneur de leçons aime à se présenter comme un dynamique chef d'entreprise ! Sait-il que son entreprise ne verse plus la Taxe Professionnelle à la commune qui l'accueille ? Et qu'elle ne paye même plus du tout de Taxe Professionnelle depuis janvier 2010, vu que le gouvernement de M. Fillon l'a purement et simplement supprimée...

Lors du Conseil municipal du 18 mars, Mme Nathalie Frier, gérante par intérim de la fraction Denisiste de l’opposition, a dénoncé la prise en compte des prescriptions alimentaires liées aux convictions des parents, dans les menus des cantines. Mme Frier y a vu une atteinte à la laïcité. Cependant, cette intervention ne visait pas le plat de poisson imposé le vendredi…, qui est pourtant l’expression d’une prescription religieuse ! Non, Mme Frier dénonçait la possibilité d’avoir des repas sans viande. La laïcité de Mme Frier est manifestement sujette à une géométrie variable…

Au cours de ce même Conseil, Mme Frier a voulu dénoncer les mauvais traitements dont seraient victimes les employés municipaux. A l’appui de sa dénonciation, Mme Frier a fait référence à un texte d’une organisation syndicale évoquant le découragement qui gagnerait le personnel communal. Après que Mme le Maire ait répondu qu’elle respectait les organisations syndicales et que celles-ci pouvaient s’exprimer librement, Mme Frier a renchéri en estimant que les organisations syndicales étaient du côté de la municipalité et ne soutenaient pas le personnel. Comprend qui peut ! Un coup on utilise les syndicats pour reprocher à Mme le maire de maltraiter le personnel ; un coup on reproche aux syndicats de soutenir Mme le maire…. Décidément, Mme Frier est adepte de la géométrie variable…

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JEUDI 1er AVRIL 2010

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